A l'issue du deuxième assaut massif des ems, Waurf harangue les siens pour leur remonter le moral et les exhorter à donner leur maximum. Voici son discours :
Messieurs, l'heure est grave.
Nous vivons les heures les plus sombres que notre nation ait connu depuis son élimination du mondial 2010 par le bengladesh, le luxembourg et le burkina faso. Les élèves, ceux qui nous doivent tout, protection, éducation et même leur liberté, se sont révoltés.
Leurs actes inqualifiables ont mené à la perte de beaucoup d'entre nous. Mais ils ne se sont pas sacrifiés en vain. Leur courage et leur vaillance ne seront pas oubliés. Nous avons par deux fois battu en retraite. Nous avons un délai à respecter. Ce soir à minuit, tout sera terminé, que ce soit par la reconquête du lycée ou par l'anarchie qui se répand telle la gangrène. Vous savez tous ce que nous avons à faire : trancher dans le vif, amputer ce membre gangrené, mutant. Cette infection ne doit pas se rependre. Nous sommes la dernière ligne de défense contre le pire ennemi d'une nation : sa propre jeunesse!
Nous sommes confrontés à des anarchistes, des fous. Mais nous, nous sommes l'incarnation de l'ordre. Le désordre ne pourra être prédominant éternellement. Nous savons que les élèves retranchés ne disposent que de peu de réserves. Les impératifs biologiques prendront bientôt le dessus. Je suis conscient de notre état de fatigue. Mais je vous demande un dernier effort, nous voyons le bout du tunnel messieurs.
Comme vous le savez tous, nous sommes trop peu nombreux pour un assaut frontal massif. Notre seul avantage nous venait de notre équipement. Mais nous avons laissé nos adversaires se retrancher. Leur position actuelle est virtuellement imprenable. Mais nous n'allons pas jouer à prendre chaque position que les élèves prennent au prix de lourdes pertes. Je n'enverrai personne au casse-pipe mais j'attends de vous un dévouement à votre cause sans faille.
Messieurs. Bonne chance.